Allocution publique de FO contre le projet de réforme des retraites Macron-Delevoye.

"Nous savions que Macron était à la solde de la haute finance. Nous venons d’apprendre hier le 9 décembre que Delevoye est un homme de main des assurances privées. Il est membre du Conseil d’Administration de l’organisme de formation des assureurs. Si ça ce n'est pas un conflit d'intérêt si ça ce n'est pas la privatisation de l'assurance retraite.

Il y a 5 jours nous étions 3000 à Troyes, plus d'un million sur tout le pays ce gouvernement n'a toujours pas céder, n'a toujours pas abandonné sa réforme.

Nous l'avons dit dans la rue à l’appel de nos syndicats.

Salariés, fonctionnaires gilets jaunes, retraités. Nous avons scandé : "Retrait, retrait, retrait, un point c'est tout !"

Combien nous sommes aujourd'hui, là n'est pas l'essentiel ! De manifestation en manifestation, les grands médias ne manqueront pas de dire que le mouvement s'essouffle pour désespérer et démobiliser ! N'en doutons pas.

Combien nous sommes aujourd'hui, là n'est pas l'essentiel ! car une chose est sure, nous sommes la masse des salariés qui refuse de se voir spolier de son droit à la retraite.

Combien nous sommes aujourd'hui, là n'est pas l'essentiel ! L'essentiel est tout ce qui se passe depuis 5 jours depuis le 5 décembre partout dans les services, dans les entreprises.

Chez les fonctionnaires chez les salariés, dans les assemblées des personnels qui par leurs discussions décident de rejoindre le mouvement de grève pour le retrait.

Nous le savons, c'est par le développement de ces assemblées pour la grève, partout dans le pays, dans tous les secteurs d'activité, c’est ainsi que La grève émergera et sera massive et bloquante. C’est ainsi que la grève fera tomber le projet de réforme des retraites Macron Delevoye.

FO est convaincu de cela. C’est pourquoi nous appelons au développement d'assemblée des personnels. Là où c'est possible et là où il est implanté, FO jette ses forces dans l’organisation de telles assemblées pour décider la grève.

Préparons la grève massive. Allons à la rencontre des salariés dans leurs entreprise et engageons-les à s'organiser là où ils travaillent. Nous le savons une grève ne se décrète pas elle se prépare, elle se construit.

Ce qui a déjà eu lieu est considérable, travaillons à l'extension de la mobilisation agissant sur le terrain ouvrons la discussion avec les salariés les retraités dans tous les secteurs professionnels.

Il n'y a qu'ainsi que nous obtiendrons satisfaction.

La situation n'a jamais été aussi favorable dans notre pays pour que le déferlement par la grève ait lieu et fasse céder le gouvernement Macron/Philippe.

Retrait retrait un point c’est tout !"